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Patrimoine de la commune de Saint-Maurice-la-Souterraine dans la Creuse

Patrimoine

L'église
Saint-Maurice-la-Souterraine

Après d’importants travaux de restauration sous le mandat de Gilbert Tixier, l’église a rouvert ses portes au public en 2018. Aujourd’hui, elle a retrouvé sa fonction originelle, des offices religieux y sont célébrés et aussi des concerts.

Elle est visitable, il suffit pour cela de s’adresser à la mairie qui se trouve en face pour se faire ouvrir l’édifice.

Historique

(Source : monographie de la commune de Saint-Maurice-la-Souterraine de M. René Chatreix)

L'église a été construite au cours du 12ème et 13ème siècle. Il n’est pas possible d’établir plus précisément la date de son édification.

Description

La nef à trois travées et le chœur à chevet plat éclairé d'un triplet sont voûtés en croisés d'ogives.
Le mur du chevet et le mur ouest forment un découvert.

Le portail ouest à arcature cintrée et polylobé est précédé d'un auvent (appelé dôme) recouvert d'une toiture en bardeaux de châtaignier.

L’église a la particularité d’être dépourvue de clocher.

Principaux jalons
qui marquent sa longue histoire

En 1733, un procès-verbal témoigne d'une dégradation de la voûte et du pilier central. 
Sous la révolution, l'église aurait servi de lieu de réunion pour les assemblées municipales. Deux cloches furent enlevées et conduites à Limoges sans avoir été pesées. Il en restera deux autres qui furent refondues en 1886. Actuellement, l'église renferme deux cloches d'un poids de 450 kg et 700 kg.

  • En 1808, la couverture, les gros murs et la voûte ont besoin de réparations très urgentes.
  • En 1820, réparation de l'auvent (communément appelé dôme).
  • En 1822, réparation de la toiture et reconstruction de la majeure partie d'un pignon.
  • En 1833, le maire sollicite le ministère pour réparer un pignon et les portes.
  • En 1855, réfection de la charpente et de la couverture de l'auvent.
  • En 1879, le feu prend à l'autel de la Sainte Vierge et le détruit ainsi que des statues et un tableau représentant l'Annonciation.
  • En 1921, réparation de la toiture qui laisse infiltrer l'eau et on couvre la partie ouest en ardoise.
  • En 1937, un des contreforts du mur nord commence à céder sous la poussée de la voûte.
  • En 1938, on construit un mur de soutènement entre la 2ème et 3ème travée.
  • En 1983, sous le mandat de Roger Gardet, un projet de restauration de l'église est établi et six tranches de travaux sont réalisées.
  • En 1986, installation d’une couverture provisoire.
  • En 1987, consolidation du contrefort nord.
  • En 1988, réhabilitation des contreforts.
  • En 1990, restauration de la façade ouest et du porche.
  • En 1997, travaux sur les contreforts sud et le pignon est.
  • En 2000, suite à des dégradations importantes, l'église est fermée au public.
  • En 2001, réfection de la toiture et de la charpente.
  • De 2001 à 2018, réparations très importantes pour arriver à une restauration complète.
  • En 2018 l’église Saint-Maurice-la-Souterraine rouvre au public et Mgr Bozo,évêque de Limoges, y célèbre la première messe après 17 ans de fermeture.

La statue de la République

Ce monument commémoratif implanté devant la mairie a été érigé en l'honneur de la République Française au début du 20ème siècle. La statue représentant la république a été choisie par le Conseil municipal sur le modèle de la torchère de Jean Gauterin figurant dans le catalogue des fonderies du Val-d'Oise et représente une femme torche, symbole républicain. Ce monument est certainement unique en Limousin

 

Sur son soubassement est scellée
une plaque rectangulaire en métal
portant l'inscription :

République Française
Monument élevé par souscription
à la gloire des volontaires de
1793-1830-1848-1871
défenseurs de la république
principaux donateurs Defumade député
famille Montaudon du Dognon
décision du Conseil Municipal du 29 mai 1904
remerciement à tous les donateurs
inauguré le 25 mars 1906

La Nécropole de la Betoulle

Le site de la nécropole gallo-romaine de La Betoulle s'est avéré être une découverte très importante. En effet, il est sans doute le seul monument funéraire de ce type en Limousin à posséder en un même lieu sa base et sa stèle. Le peu de renseignements bibliographiques et la rareté de ce genre de monument dans la région ne facilitent pas la datation de stèles ou socles trouvés séparément.

La nécropole est composée d'une sépulture type monumental constituée en 2 parties : un bloc de granit aménagé d'une cavité et une stèle en fronton évidée sur sa face inférieure qui lui sert de couvercle.

L'époque de construction de cet ensemble funéraire date de la fin du 2ème siècle ou début du 3ème siècle.

Trois coffres funéraires ont été également découverts sur le site ainsi que quelques poteries.

Historique de la découverte

La nécropole se situe au nord-ouest du bourg. La parcelle sur laquelle elle est implantée est localisée sur le versant nord-est d'un vallon. Boisée depuis déjà plusieurs siècles, elle est appelée "le Bois de la Cure" par les habitants. Avant la Révolution, elle appartenait à l'Eglise.

On connaissait depuis très longtemps l’existence d’un gros bloc de granit sur la parcelle mais ce n’est qu’en 1988 que le propriétaire du bois, profitant de travaux sur le chemin en contre-bas, demanda à la pelleteuse sur place de retourner un autre bloc parallélépipédique semi-enfoui dont il trouvait la forme curieuse. Il s’aperçut alors que la pierre était taillée et s’assemblait parfaitement sur le gros bloc en amont. La stèle était ainsi reconstituée. Les services archéologiques de la Creuse procédèrent ensuite à des fouilles et découvrirent d’autres urnes funéraires sur le site