www.saint-maurice-la-souterraine.com
Présentation de la commune de Saint-Maurice-la-Souterraine

Histoire de la commune de St-Maurice-la-Souterraine

Néolithique

L'occupation à l'époque néolithique du territoire de Saint-Maurice-la-Souterraine est attestée par la présence de 2 dolmens (qui n'existent plus malheureusement aujourd'hui, l'un était situé au Bois de Bessac et l'autre à le Bachellerie) et d'un menhir à la Faye qui a été déplacé à Guéret.

Époque gallo-romaine

A l'époque gallo-romaine, la densité de l'habitat est très importante. On a en effet recensé sur la commune près d'une quarantaine de coffres funéraires et découvert en 1996 la nécropole de la Betoulle (près du bourg).

Le Moyen Âge

Au Moyen Âge, la paroisse de Saint-Maurice qui relevait de l'évêque de Limoges sur le plan religieux, se trouvait dans la dépendance féodale des seigneurs de Basse Marche pour une partie de son territoire et des Comtes de Poitiers pour l'autre partie.

En Poitou se trouvait la plus grande partie de son territoire comprenant les seigneuries vassales et les possessions de la Vicomté de Bridiers ainsi que les possessions de la commanderie de Morterolles, de la baronnerie de Fromental, de la prévôté de la Souterraine et de la communauté des prêtres de la Souterraine.

En Basse Marche se trouvait "l'enclave de Vitrat-le-Doignon" (le Dognon aujourd'hui) qui dépendait du marquisat puis du duché de Magnac-Laval.

Rendaient hommage à la vicomté de Bridiers, les seigneuries de la Maison Rouge, le Puy Robin, le Verger, Lavaud, la Jarrige, le Queroy, Maffe, les Fougères, Lascoux et les Forges qui avaient leurs sièges dans la paroisse. Un fief religieux existait au village de Bordessoule.
L'abbaye de la Colombe, ordre de Citeaux, de la paroisse de Lignac ou de Tilly (Indre) possédait à Bordessoule une chapelle dédiée à Sainte Catherine qui était le siège d'une petite seigneurie appelée "le fief de Sainte Catherine de Bordessoule".

Il existait à Vitrat un prieuré simple appelé "prieuré de Saint Jean de Vitrat" dépendant de l'Abbaye de Bournet en Angoumois, de l'ordre de Saint Benoît. L'abbé de Bournet en désignait les titulaires depuis 1466 au moins.

Ancien Régime

Sous l'ancien régime, la commune de Saint-Maurice-la-Souterraine a une vocation essentiellement rurale. Les marchands y sont nombreux et sont domiciliés dans le bourg ou au village du Dognon, agglomérations installées chacune sur une voie importante de passage : le bourg se trouvant sur la route Est-Ouest reliant le Poitou à l'Auvergne et le Dognon sur la route royale Paris-Toulouse. Le village du Dognon comptait même trois auberges et une école y fut construite en 1908. Il était plus peuplé que le bourg lui-même à cette époque. 

XXème siècle

Le nombre d'habitants a considérablement baissé au début du XXème siècle : 2026 habitants en 1911, 1512 en 1936, 1309 en 1962, 1048 en 1999. Toutefois, la situation géographique de Saint-Maurice-la-Souterraine, au carrefour de 2 grands axes routiers (autoroute A20 et route Centre Europe Atlantique RN145) a permis d'inverser la baisse démographique : 1201 habitants au 1er janvier 2011 répartis entre le bourg (300 habitants environ) et 48 villages.  

Pendant la Révolution, l'église a servi de mairie ; mais sous le Premier Empire, après le rétablissement du culte, cet usage est abandonné. Les réunions du Conseil municipal et les mariages ont lieu chez le maire même s'il habite un village éloigné du bourg.

En 1827, la somme de 20 francs inscrite au compte de gestion pour "loyer et entretien de la maison commune" atteste qu'à cette date au moins, un local est spécialement affecté aux affaires municipales.

En 1867, la mairie est aménagée au 1er étage de l'école de garçons nouvellement construite. Elle est transférée au rez-de-chaussée en 1900. Elle revient ensuite au 1er étage, puis en 1924 à nouveau au rez-de-chaussée, dans une pièce située à gauche de la porte d'entrée.
Le maire assure lui-même la tenue des registres de l'État civil, la rédaction des délibérations, lettres, rapports avec la Préfecture.

A partir de 1857, un secrétaire de mairie est désigné : jusqu'au 16 décembre 1922, ce sera toujours l'instituteur.

Comme ailleurs pendant le Premier Empire, la Restauration et le début de la Monarchie de Juillet, l'administration communale est relativement simple : par exemple, aucun crédit n'est affecté à l'entretien des chemins, ni à l'assistance, ni à l'enseignement. Le budget de 1811 est le plus vieux dans la collection des archives communales.

Liste des Maires

1790-1792 : André Jouannet, maître-paveur
1792 : Jean Bournaud
1792-An VII : André Marcelet
An VII-An VIII : François Bassinet
An VIII-1816 : Philippe Maingaud, aubergiste
1816-1830 : Gédéon-Jean-Baptiste Blanchard, propriétaire
1830-1840: Jean-Baptiste Maingaud, aubergiste
1840-1848 : Pierre-Antoine de Seiglière, propriétaire
1848-1852 : Pierre Foucaud, maçon
1852-1857 : Pierre-Antoine de Seiglière, propriétaire
1858-1862 : Sylvain Deblois, cultivateur
1862-1871 : François Dixmier, cultivateur
1871-1885 : Sylvain Deblois, cultivateur
1885-1912 : Jean-Baptiste Secrétin, cultivateur
1912-1916: François-Jules Dubois
1919-1925 :Jean-Baptiste Augros, aubergiste
1925-1941 : Auguste Paret, cultivateur
1941-1944 : Eugène Mourioux, forgeron
1944-1971 : Eugène Paillet, retraité SNCF
1971-1992 : Roger Gardet, sous directeur de CES
1992-2001 : René Labussière, agriculteur
2001-2018 : Gilbert Tixier, agriculteur retraité
2018-2020 : Jean-Luc LAGRANGE, frigoriste retraité
2020-        : Evelyne Augros, ingénieur retraitée

Évolution du nom de la commune

XIVème siècle : Capellanus sancti Mauricii
1440-1475 : Sanctus Mauricias,
1540 : Sainct-Maurice, Sanctus Mauricius prope Subterruneaim
1794-1795 : Maurice la montagne,
1795-1938 : Saint Maurice,
1938 : Saint-Maurice-la-Souterraine

Origine du nom de Saint-Maurice

Saint Maurice désigne plusieurs saints :

Maurice d'Agaune († vers 287), martyr en Valais avec Exupère, Candide, Ours, Victor et leurs compagnons, soldats de la légion thébaine ; fête principale le 22 septembre, ou parfois le 27 décembre, sans doute par confusion avec Maurice d'Apamée.

Maurice d'Apamée († vers 305), martyr en Syrie avec ses compagnons ; certains auteurs les confondent avec Maurice d'Agaune ; fête le 27 décembre.

Maurice de Nicopolis 1 († vers 319), martyr en Arménie avec Léonce, Daniel, Antoine, Alexandre et leurs 40 compagnons ; fête le 10 juillet.

Maurice Duault ou Maurice de Carnoët (°1113 ou 1115 - † 1191), abbé en Bretagne, saint par la vox populi ; fête le 5 octobre.

Maurice Csaky († 1336).

Maurice Tornay (1910 - 1949), prêtre suisse, chanoine régulier, martyr ; fête le 11 août.

Evolution de la population